La temporada dacquoise s’est achevée, ce dimanche, par une corrida de Montalvo. A l’image de cette temporada 2016 dans la cité thermale, cette course a été en demi teinte par la faute d’un bétail manquant de fond et de race. Il y a eu deux superbes estocades à recibir et quelques détails de Manzanarès, l’envie de Galvan mais aussi beaucoup de moment d’ennui.
Je n'ai pas l'habitude sur ces pages de m'offusquer des décisions des Présidences, surtout lorsqu'elles sont en faveur des toreros... Je ne le ferai donc pas plus aujourd'hui qu'hier... Cependant, la corrida-concours de ce dimanche m'amène à réfléchir aux conséquences des décisions qui ont été prises en Arles ce jour par le trio présidentiel, d'une arène de première catégorie tout de même...
La noblesse est la marque de fabrique de la ganaderia de La Quinta. A l’exception du dernier, fuera de typo, plus compliqué les novillos de la famille Conradi se sont donnés corps et âme dans le leurre. Bien présentés, ils sont allés au cheval sans se faire prier mais sans pousser. Parfois faibles, toujours noblissimes ils ont tous flirté avec la soseria.
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Lequel des trois était le plus Artiste aujourd'hui ? Le vétéran Luis Francisco Esplá, premier torero à se produire dans l'écrin de sa propre scénographie, digne des plus grandes Goyesques d'Arles ? Morante de la Puebla, annoncé comme tel qui, après son horripilant caprice au second, a confirmé face au cinquième malheureusement trop affaibli par de mauvaises piques, combien la profondeur de son toreo s'accordait parfaitement avec le décor de ce rendez-vous annuel à nul autre pareil ? Ou Juan Bautista, désormais maître des lieux dont on ne sait jusqu'où le ménera la majesté de sa tauromachie qu'il polit, année après année, tel l'orfèvre de son destin ?